Déprime ou Dépression
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DEPRIME ou DEPRESSION |
Vous éprouvez :
- Des troubles du sommeil
- Des troubles de l’humeur
- Une fatigue lancinante.
- Un épuisement chronique dès le matin.
- Aucune envie de se lever.
« Je me force pour les gestes quotidiens je ne range plus rien ».
Une perte d’intérêt pour entreprendre quoi que ce soit : « Ah quoi bon ! »
Vous êtes déprimé, vous n’êtes pas la première personne à l’être. Déjà dans l’antiquité, 400 ans avant l’ère chrétienne, l’école hippocratique de médecine décrivait les états dépressifs sous les termes de mania et de mélancholia.
De nos jours, l’augmentation sans cesse croissante du nombre de cas nous interroge : s’agit-il de déprime, de mal être ou de dépression ? Quoiqu’il en soit il convient de voir en chaque déprimé un cas unique. Mais de façon générale on peut distinguer :
Dépression sévère :
Intense douleur morale, épuisement maximum, envie de rien, goût à rien, dégoût de soi, sidération (on a perdu toute envie de faire quoi que ce soit ou de communiquer avec les autres) ou au contraire agitation ( mais sans rien faire de constructif ), instabilité.Risque suicidaire. ( Voir plus loin : Note 1 & URGENCES CRISES )
Dépression moyenne :
Lorsque les évènements déclencheurs ( perte de l’être aimé, chômage, deuil etc…) viennent en fait réactiver une dépression latente largement conditionnée par des schémas anciens et inconscients de dysfonctionnements élaborés dans l’enfance.
Les symptômes peuvent se manifester sous forme de passivité, de fatigue, d’insomnies, d’indifférence, de retrait sur soi excessif ou bien au contraire d’irritabilité et d’agressivité. Il devient de plus en plus difficile de continuer à travailler. Néanmoins l’on est encore capable d’accomplir les tâches indispensables quotidiennes. Voir plus bas : Note 2
Dépression légère :
Fatigue et désintérêt pour entreprendre des choses nouvelles, tendance à s’isoler et à s’intéresser beaucoup moins à ce qui touche ses proches et le monde extérieur social. Découragement, baisse de moral en un mot déprime. On se plaint d’être débordé.
Les formes légères de dépression peuvent être qualifiées de déprime.
Dans certains moments difficiles de l’existence comme une rupture sentimentale, la perte d’un proche ou le chômage des réactions transitoires de déprime sont tout à fait normales et peuvent être qualifiées d’accident de parcours, même si elles nécessitent éventuellement un accompagnement de soutien psychologique par un professionnel.
Le problème avec la dépression c’est que plus l’on est gravement atteint moins l’on trouve la force de demander de l’aide. Il vaut donc mieux prévenir que guérir. Comme disait Voltaire : « J’ai décidé d’être heureux c’est bon pour la santé ».
P.S. les dépressions masquées : ( cf Henri Rubinstein, La dépression masquée éd. Lattès 1999 )Dans lesquelles tout un arsenal de malaises physiques cache un trouble psychique profond. Le tableau des troubles de la santé vient masquer une souffrance psychique profonde.
Les causes de la Dépression :
La dépression est-elle une maladie ? Pour expliquer les dépressions ( surtout les dépressions sévères ) on met en avant certaines perturbations biologiques ( généralement des perturbations de la transmission de l’influx nerveux c.a.d. des neurotransmetteurs, sérotonine, noradrénaline, dopamine ) sans pour autant pouvoir établir si ces anomalies sont la cause directe de la dépression ou si elles n’en sont que la conséquence.
Il existe des dépressions dans lesquelles les symptômes dépressifs sont causés par une maladie grave comme les maladies endocriniennes, la maladie d’Alzheimer chez les personnes âgées, ou certains cancers. Un bilan médical permettra permettra de rechercher les causes pouvant être à l’origine du trouble dépressif.
Notons aussi que dés le 19° siècle on a remarqué l’incidence familiale des troubles maniacodépressifs, aujourd’hui appelés troubles bipolaires.
Mais si l’on peut parler de facteurs génétiques, de fragilité et de prédisposition, doit-on pour autant sous estimer l’histoire personnelle ?
La dépression peut être le résultat d’une histoire complexe où se mêlent les déterminants biologiques, personnels et sociaux ( déterminants sociaux : conditions de vie, milieu de travail stressant etc … )
Son déterminisme peut donc être multifactoriel.
( note 1 )
P.S. : Interactions psychosomatiques :
Nos émotions, nos humeurs peuvent être affectés par des modifications biochimiques et réciproquement nos modes de pensée et notre comportement vont influencer la fabrication des substances secrétées par notre organisme, et en particulier par notre cerveau. Comme disait Voltaire : « J’ai décidé d’être heureux c’est bon pour la santé ».
Les traitements :
Dans les cas graves de dépression sévère qui comportent un risque de suicide, l’hospitalisation sera nécessaire ( dans le cadre de la loi du 27 juin 1990 )
Biologique :
En cas de dépression sévère ou moyenne le recours aux antidépresseurs prescrits par un médecin peut s’avérer nécessaire. Cependant on peut remarquer qu’il existe une surconsommation excessive par des personnes qui ne sont pas vraiment atteintes de dépression au sens clinique, mais dont le stress est tel qu’elles en viennent à ne plus supporter les difficultés inhérentes à l’existence.
Une enquête menée par le CREDES en 1997 a révélé que les français consomment deux à quatre fois plus d’antidépresseurs que certains de leurs voisins européens.
Par ailleurs tous les patients ne métabolisent pas ces produits de la même façon. Les résultats ne sont donc pas assurés. De plus les médecins reconnaissent que des effets secondaires plus ou moins graves ( impuissance, agitation, tremblements, somnolence, étourdissements, hypertonicité, modification de la tension artérielle etc.. ) peuvent être observés. Aussi le suivi médical devra être particulièrement vigilant. Mais la prise en charge ne pourra jamais se limiter à la seule prescription médicamenteuse.
Psychologique :
Pour les dépressions d’intensité moyenne et pour les déprimes consécutives aux chocs de l’existence, un suivi psychologique par accompagnement et soutien, associé ou non à une psychothérapie en profondeur sera bénéfique.
Dans les cas graves de dépression sévère qui comportent un risque de suicide, l’hospitalisation sera nécessaire ( dans le cadre de la loi du 27 juin 1990 )
Social : Importance du soutien social
Le déprimé a besoin d’être soutenu dans ce passage difficile qu’il traverse, et surtout, si on veut lui éviter les rechutes, de retrouver une place dans la société qui donne plus de sens à sa vie. L’isolement social et affectif peut être porteur de dépression.
Rappelons enfin qu’une dépression peut être provoquée par des éléments d’ordre biologique, psychologique ou social. Et cela en proportion différente selon la personne. Chacun est un cas unique. Aussi ne faut-il pas réduire a priori le traitement à l’une ou l’autre de ces thérapeutiques.
Le traitement psychologique de la dépression :
Tout état dépressif est un appel au secours, il y a une petite voix intérieure qui appelle au renouveau et au changement. Prendre une autre route. Faire de nouveaux choix.
Nous sommes fatigués, las, surmenés, épuisés parce que nous sommes malmenés par nos conditions de vie, mais aussi parce que nous sommes restés trop longtemps sourds à nos besoins vitaux.
Nos frustrations conscientes et plus encore inconscientes accumulées engendrent de graves risques pour notre santé.
Généralement le déprimé est quelqu’un qui a trop longtemps été sourd et aveugle à ses besoins profonds. Il lui faut s’écouter plus. Recréer l’intimité avec soi-même.
Le déprimé a essayé de se cacher son malaise en s’accrochant longtemps à ses dépendances ( conduites addictives par rapport au sexe à l’alcool à la nourriture, ou au travail excessif-ce qu’on qualifie de « workalcoholisme »)
Trop c’est trop.
Nous avons besoins de nous sentir reconnus, acceptés, intégrés dans un milieu qui nous soutient et où nous pouvons manifester nos talents et compétences.
Nous avons besoin d’aimer et d’être aimés. Un sourire peut modifier notre humeur.
Nous avons besoin de sens. ( au-delà du métro boulot dodo )
La déprime est déjà un signal d’alarme à ne pas négliger.
Si par manque de confiance en soi, et par inconscience de nos vrais besoins, on s’est installé dans une situation qui ne nous convient vraiment pas, on a préparé le terrain à la déprime et à la dépression. Le traitement psychologique sera un réveil : Vivre vraiment sa vie. Prendre soin de soi.
Lorsque la dépression est sévère, il s’agira de voir de l’autre côté du mur des défenses, de reconnaître que cela va mal que l’on étouffe dans cette vie-là, que l’on souffre. Pour certains il faudra cesser de faire comme si tout allait bien….Pour d’autres réveiller la flamme de l’espoir.
Découvrir que des relations sont toxiques, et comment s’en libérer.
Arrêter la soumission du mort-vivant.
Combattre les maltraitances du harcèlement moral.
Se séparer et dire adieu à ceux qui nous font violence.
Eviter de fréquenter ceux qui nous donnent le goût du malheur.
Avec le soutien de la thérapie on se donne enfin le droit à la révolte,
à l’expression du ras le bol. A la colère.
Soumission = dépression. En sortir !
Si je réprime ce qu’il faudrait que j’exprime,je déprime.
Thomas d’Ansembourg ( Bien connu par son Livre : » Cessez d’être gentil Soyez vrai » )
Avec le soutien de la thérapie on comprendra mieux ce qui se passe. On ouvrira la porte à ses propres ressources, on découvrira les outils du changement.
Le thérapeute ( quelques soient les méthodes dont il se réclame : Gestalt, P.N.L. Analyse transactionnelle etc… ) est quelqu’un qui est capable d’apporter ses connaissances et son soutien. De vous accompagner vers la sortie du tunnel.
Si vous êtes en plein marasme. En plein ras-le-bol. Qu’allez vous décider ? Continuer à vous détruire ou reprendre votre liberté ?
Peut être vous faudra-t-il arrêter de croire à votre conception de la vie. Si ça ne marche pas pour vous, il est fort probable qu’elle soit erronée. Ce dont il faut se défaire ce n’est pas toujours d’une personne ou d’un lieu.
Bien souvent c’est quelque chose dans notre vision des choses qu’il nous faut abandonner.
La guérison ce sera de se retrouver plus vivant, plus libre. Retrouver l’enfant intérieur avide de croquer la vie à pleines dents. Retrouver le goût du bonheur. Vivre au présent.
Note 1 : La Dépression sévère – caractérisée par des troubles aigus de l’humeur associés à des troubles du sommeil ou de l’alimentation, et cela sur une longue durée a besoin d’une multitude de facteurs pour apparaître :
-une prédisposition génétique,
-des évènements précoces traumatisants comme un deuil, une carence affective majeure ou un abandon dans l’enfance
Puis plus tard un choc psychologique qui vient rompre un équilibre fragile…
URGENCES CRISES :
À PARIS, accessibles 24 h sur 24, 7 jours sur 7 :SOS Dépression : 01 40 47 95 95 Suicide Écoute : 01 45 39 40 00SOS Chrétiens à l’écoute : 01 45 35 55 56SOS Suicide : 01 40 50 34 34 Croix-Rouge Écoute : 0800 85 88 58Urgences Psychiatrie : 01 40 47 04 47, propose, en situation de crise, la visite d’un psychiatre.France Dépression : 01 40 61 05 66
Viol femme info service : 0800 05 95 95
Fil Santé Jeunes : 0800 235 236 (gratuit, tous les jours de 8 h àminuit)
Note 2 :
Vous éprouvez :
-
Des troubles du sommeil
-
Des troubles de l’humeur
-
Une fatigue lancinante.
-
Un épuisement chronique dès le matin.
-
Aucune envie de se lever.
« Je me force pour les gestes quotidiens je ne range plus rien ».
Une perte d’intérêt pour entreprendre quoi que ce soit : « Ah quoi bon ! »
Retrait social, isolement et solitude :
« je ne veux voir personne, je suis dégoûtée de moi-même, je deviens insomniaque, j’ai toujours envie de râler, il m’arrive même d’avoir des pensées suicidaires. Ma vie amoureuse, c’est une catastrophe, ça ne marche jamais et je me dégoûte ».
Les médicaments peuvent parfois aider à masquer le malaise à atténuer les symptômes. Ils peuvent tout juste vous aider à jeter un regard moins dépressif et à moins assombrir votre regard sur les choses
Mais un suivi psy éclairé est indispensable pour analyser ce qui se passe et comprendre pourquoi vous en êtes arrivé là et vous permettre d’identifier ce que vous avez besoin de changer dans votre existence. Vous avez besoin d’envisager de nouvelles solutions pour créer les changements indispensables.
Le train-train quotidien vous a fait perdre de vue l’essentiel (sinon vous n’en seriez pas là )
Nul ne déprime volontairement.
Prendre soin de soi c’est aussi se faire aider par une personne compétente.
Il ne s’agit pas seulement de savoir pourquoi ça va mal, il faut encore savoir comment aller bien.
Qu’est-ce qu’une vie bien remplie ? ………………..Qu’est qu’une vie réussie ?…………….
Car plus de bonheur s’apprend ! ……………………………….
Il est fondamental de recevoir un soutien psychologique avec quelqu’un qui tel un entraîneur sportif puisse vous booster-coacher, vous accompagner dans le changement jusqu’à ce que vous puissiez voler de vos propres ailes.
Quel psy consulter ? Psychiatre, Psychanalyste, Psychologue, Psychothérapeute ? Celui qui très rapidement vous re-donne le goût de vivre !
Vous allez mieux quand vous recommencez à vous projeter dans l’avenir.
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Et pour commencer écoutez les conseils de la fourmi trotteuse :
1/ Soyez vous-même, soyez original, soyez authentique. Identifiez vos vrais besoins.
Ne rentrez pas dans le moule, ne cherchez pas à copier les autres. Ne vous comparez à personne.
2 / Elargissez vos centres d’intérêt. Passionnez-vous. Faites des découvertes. Ne vous prenez pas pour le centre du monde
3/ Ne dépendez pas d’une personne, une seule, sous prétexte d’Amour. Comptez sur vous d’abord !
4/ Entretenez des relations équitables où chacun est gagnant, ne laissez pas les autres abuser de votre bienveillance ou de vos sentiments.
5/ Ayez une activité, un travail dans lequel vous vous sentez utile.
6/ Soyez toujours curieux de découvrir quelque chose de nouveau. Et commencez à aimer mieux, aimez plus.
7/ Faites vous respecter régulièrement. A force d’être bon et gentil, on oublie de se défendre des prédateurs.
Dépression endogène ou Dépression psychogène ? La dépression endogène :Il s’agit d’une rupture dans le fonctionnement normal du système nerveux. Il s’agit donc alors d’une maladie et le traitement médical par les médicaments antidépresseurs aura pour but de rétablir un meilleur équilibre des neuromédiateurs
La dépression psychogène : Il s’agit alors d’un malaise physique et moral qui peut être envisagé comme le signe d’un déséquilibre indiquant qu’il est vital de modifier votre style de vie.Avant qu’ils ne s’installent, il peut s’avérer indispensable de ré-évaluer vos systèmes de pensée, vos émotions et comportements. Le Coaching thérapeutique vous aidera à créer de nouvelles perspectives d’avenir dans le respect de votre nature profonde La Déprime :Cette déprime, si elle se prolonge a valeur de signal, elle nous indique que quelque chose dans notre environnement ne nous convient plus. Mais si elle persiste, notre esprit essaie de s’y accoutumer et pour résister à la souffrance, il s’anesthésie. C’est là que débute la dépression. On perd le goût des choses.Pour en savoir plus dans le cas d’une dépression majeure vous pouvez consulter sur le net Etatdepressif.comEt sachez qu’aujourd’hui les Problèmes de Stress au Travail sont une des causes majeures de :
La Grande Déprime Nationale :
http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_article=193
Et :
http://tf1.lci.fr/infos/sciences/sante/0,,3725242,00-antidepresseurs-peu-efficaces-.html
Prozac Zoloft Deroxat et C-ie : Ce qu’il faudrait savoir :
Les français battent tous les records mondiaux de consommation de psychotropes anxiolytiques et antidépresseurs principalement !
Certains en les consommant ont pu traverser une période critique et tourner la page au mal-être pour repartir du bon pied. Mais dans la plupart des cas, les médecins se doivent de reconnaître que l’effet ne dure pas et le mal être revient.
On rencontre un nombre considérable de gens mis en invalidité pour « dépression » et qu’aucun médicament n’a guéri.
Il faut savoir que certains antidépresseurs associés à des anxiolytiques, en levant les inhibitions peuvent favoriser des passages à l’acte violents. En 2002, Richard D. qui a tué 8 élus du conseil municipal de Nanterre était sous Prozac.
De nombreux suicides que rien ne laissait prévoir sont aussi la conséquence d’une consommation indue d’antidépresseurs.
On rapporte aussi des effets secondaires moins graves : nausées troubles du sommeil, et de la concentration.
Mais même dans les cas de dépression majeure, le médicament ne peut être qu’une béquille. Si l’on veut éviter les rechutes il faudra bien ré-apprendre à marcher. Avec l’aide d’un spécialiste.
Certes pour une personne qui voit s’écrouler brutalement toute son énergie vitale et qui se trouve effondrée incapable de ne rien faire, pas même de se lever ils s’avèrent nécessaires.
Mais nombreux sont ceux qui se voient prescrire des antidépresseurs alors qu’ils ne souffrent pas de dépression mais d’un coup de blues et d’une déprime normale consécutive à un passage difficile de leur existence.
L’absence de bonheur serait-il une maladie ? Ou plutôt le signe de quelque chose qui ne va pas ? Qu’il y a quelque chose à changer, une autre route à prendre.
Pour trouver quelques pistes pour s’en sortir :Vous pouvez commander à la FNAC mon livre :
Et surtout ne pas rester isolé, en parler …
Ne pas attendre que ça aille vraiment mal.
Comme disait le poète Ronsard : »Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie »
En savoir plus sur le plan des thérapeutiques :
Dépression Sortir des idées noires : Article paru dans Alternative Santé fév 2008 Les médecines douces, avec à leur tête l’utilisation du millepertuis et du lithium, quelques recommandations alimentaires et des compléments nutritionnels dont les oméga 3, sont efficaces dans les dépressions légères voire moyennes. Trop de patients se voient d’emblée proposer des antidépresseurs alors que ces moyens naturels et fort simples suffisent la plupart du temps. En augmentation dans tous les pays du monde, la dépression sous-tend, en France, près du quart des consultations de médecine générale. Elle concerne 10 % de la population, dont deux femmes pour un homme, elle survient vers 50 ans chez les hommes, un peu plus tôt chez les femmes, s’installe volontiers après le décès d’un parent, atteint les divorcé(e)s plus que les personnes mariées, les veufs plus que les veuves.Sept fois sur dix, la dépression est traitée par des antidépresseurs ; on en guérit deux fois sur trois, avec parfois des rechutes. Il semble que la maladie, car il s’agit bien d’une maladie, corresponde à des taux anormaux de noradrénaline, dopamine, sérotonine, trois substances appelées neurotransmetteurs qui assurent la communication entre neurones. L’efficacité de ladernière génération d’antidépresseurs, les inhibiteurs de la recapture de sérotonine (IRS), tient à ce qu’ils interviennent précisément au niveau de ces neurotransmetteurs. S’ils représentent une solution de facilité, les traitements médicamenteux ne sont pas sans effets secondaires qui devraient inciter à davantage de prudence dans leur usage et inviter à un recours plus large aux médecines alternatives et complémentaires, sans oublier le soutien psychologique et les indispensables mesures hygiéno-diététiques. Millepertuis et lithiumNotre expérience nous conduit d’abord à proposer du millepertuis, qui constitue la base de la prise en charge. Cette plante aurait une efficacité équivalente aux IRS, sans leurs inconvénients. Antidépresseur végétal de référence, le millepertuis est également utile contre les baisses de tonus, les conséquences du stress, les troubles de l’adaptation, les problèmes de sommeil…Nous le prescrivons sous différentes formes :•Teinture-mère : 50 gouttes dans un peu d’eau, matin, midi et soir.•Sèche : gélules contenant chacune 250 mg d’extrait, une posologie moyenne d’une gélule trois à quatre fois par jour.•Plusieurs spécialités peuvent être utilisées : Procalmil®, Millepertuis Solgar®, Elusanes millepertuis®… (posologie moyenne : 2 gélules par jour).En second lieu, nous faisons appel au lithium, oligoélément essentiel de l’humeur, de l’anxiété, des troubles du sommeil, de l’hyperexcitabilité neuromusculaire (en association dans ce cas avec le magnésium), de l’hyperémotivité… Il existe sous de nombreuses formes : Granions® (ampoules buvables), Oligo-essentiels® (gouttes buvables), Oligosol® (ampoules perlinguales), Oligostim® (comprimés à sucer)…, la posologie moyenne est d’une dose deux à trois fois par jour, pendant quelques semaines. Cet oligoélément peut aussi être apporté par une alimentation variée et de qualité. On le trouve en petites quantités dans les céréales, la laitue, les légumes verts, l’œuf, le poisson, la pomme de terre, la viande, les eaux de boisson, le sel de table… Vitamines et homéopathiePlusieurs vitamines, principalement du groupe B (B3, B6, B9, B12), en participant à la synthèse des neurotransmetteurs, se révèlent utiles, d’autant qu’elles jouent également sur l’anxiété, l’irritabilité, les troubles du sommeil. En homéopathie, Sepia (encre de seiche) est intéressant particulièrement chez les femmes qui présentent des traits de caractère spécifiques : pessimisme, apathie, indifférence à tout et à tous, solitaire, sans envies, qui voient tout en noir et chez lesquelles les symptômes sont aggravés par le froid, les vêtements serrés, l’air confiné, et au contraire améliorés par la chaleur du lit et le grand air.- Posologie : 4 granules en 9 CH, à sucer comme des bonbons, en dehors des repas, deux fois par jour. Huiles essentielles et acupunctureNous utilisons parfois les huiles essentielles (HE) de basilic et de romarin pour leurs propriétés dynamisantes. - Posologie : deux gouttes de l’une de ces deux essences dans un peu de miel, deux fois par jour ; autre mode d’utilisation : ajouter deux gouttes d’HE de romarin dans 50 gouttes de teinture-mère de millepertuis, prendre ce mélange dans un peu d’eau matin et midi pendant quelques semaines.Une autre médecine complémentaire a indiscutablement fait ses preuves, l’acupuncture. Son action rééquilibrante est souvent indispensable en début de traitement, au moment où la dépression s’installe, mais elle peut également aider au sevrage d’un traitement antidépresseur.- Protocole : des séances hebdomadaires ou bi-hebdomadaires combattent avec efficacité les troubles de l’humeur et la fatigabilité, ont une action tranquillisante, permettent de retrouver le sommeil ; un point situé à la partie interne du pli du coude au nom évocateur de « joie de vivre » ne demande d’ailleurs qu’à être piqué (ou massé) très régulièrement. Conseils alimentairesPour certains auteurs, la progression des dépressions serait liée à la modification des habitudes alimentaires avec une trop grande consommation de graisses et en particulier d’acides gras oméga 6, facteurs d’inflammation, observée dans de nombreuses maladies, qui affecte aussi le fonctionnement cérébral en jouant sur la sécrétion des neurotransmetteurs. Par contre l’apport d’oméga 3 est intéressant. Spécialement le DHA, acide gras indispensable au fonctionnement normal du cerveau. Il permet la fluidité, la construction, le maintien des cellules cérébrales, ce qui améliore la transmission nerveuse et réduit certains effets néfastes du vieillissement du cerveau. Il augmente également la concentration d’acétylcholine, ce qui améliore l’attention et la mémoire, et optimise le fonctionnement global du système nerveux. L’adulte est certes capable de transformer l’acide linoléique contenu dans les légumes à feuilles, les graines et l’huile de lin, l’huile de colza, les noix, les algues marines… en DHA, mais il n’est pas très doué pour le faire : il faut par conséquent le lui fournir déjà prêt à l’emploi… au moyen du poisson et des fruits de mer (lire encadré). Il est théoriquement fort possible d’agir sur les neurotransmetteurs impliqués dans la dépression, en consommant les aliments suivants : ananas, aubergine, avocat, banane (surtout la variété plantain), brocoli, chou-fleur, kiwi, noix et graines, pamplemousse, tomate… très riches en sérotonine ; ananas, banane, brocoli, carotte, chou-fleur, dinde, figue, lait, noix, œuf contiennent eux du tryptophane, le précurseur de la sérotonine ; on peut également se tourner vers les aliments riches en tyrosine qui intervient dans la chaîne des acides aminés impliqués dans l’humeur : amande, asperge, avocat, carotte, épinard, fromage, pomme, salade verte (laitue, romaine), soja, viande.
Quant aux vitamines du groupe B elles se trouvent aussi dans les aliments. La B3 dans l’avocat, les céréales complètes, les figues, le foie de veau, la levure de bière, les pois, le riz brun, les graines de sésame et de tournesol, le son. La B6 dans l’avocat, la banane, les épinards, les haricots, les lentilles, la levure de bière, les noix, les pommes de terre, les pruneaux, le riz brun. La B9 dans les asperges, le brocoli, les épinards, le foie, les germes de blé, les haricots verts, le jaune d’œuf, les lentilles, l’oseille, les salades vertes. La B12, exclusivement, dans les produits d’origine animale : abats, surtout foie, crustacés, huître, poisson, produits laitiers, jaune d’œuf. Et globalement, l’ensemble des vitamines du groupe B a pour sources préférentielles : peau des céréales (germes de blé, flocons d’avoine), légumineuses (haricot, lentille, petit pois…), levures de bière et de boulanger, pain complet, poisson, viande (surtout volailles)…•
Article paru dans Alternative Santé fév 2008
Serge Rafal
Il nous faut regarder derrière la saleté s’étalant devant nous,
derrière les yeux plissés et les visages mous, au-delà de ces mains ouvertes ou fermées qui se tendent en vain ou qui sont poings levés, plus loin que les frontières qui sont de barbelés, plus loin que la misère il nous faut regarder. Il nous faut regarder ce qu’il y a de beau, le ciel gris ou bleuté, les filles au bord de l’eau, l’ami qu’on sait fidèle, le soleil de demain, le vol d’une hirondelle, le bateau qui revient. Par-delà le concert des sanglots et des pleurs et des cris de colère des hommes qui ont peur, par-delà le vacarme des rues et des chantiers, des sirènes d’alarme, des jurons de charretier, Plus fort que les enfants qui racontent les guerres et plus fort que les grands qui nous les ont fait faire, Il nous faut écouter l’oiseau au fond des bois, le murmure de l’été, le sang qui monte en soi, La berceuse des mers, la prière des enfants et le bruit de la terre qui s’endort doucement. Il nous faut écouter, il nous faut regarder.
Jacques Brel
Du nouveau sur les antidépresseurs :
Dans un article publié il y a quelques jours ( février ) 2010 un groupe de chercheurs de l’Université de Pennsylvanie affirme que les bénéfices de ces « médicaments » sont quasi nuls et inexistants dans le cadre des dépressions moyenne ou modérée . Les chercheurs se disent surpris par le niveau élevé de sévérité des symptômes nécessaire pour constater une efficacité supérieure à un simple placebo.Dé
pression, questions sur une épidémie
Sur Antenne 2 Envoyé Spécial le 18 Mars 2010 : «
Un reportage de Pierre-Emmanuel Luneau-DaurignacDEPRESSION, questions sur une épidémie
Un reportage de Pierre-Emmanuel Luneau-Daurignac
« Attention, une nouvelle épidémie se prépare : déjà plus de 120 millions de personnes sont touchées dans le monde, un chiffre qui ne cesse d’augmenter. Le remède ? Pour beaucoup ce sont les antidépresseurs. Depuis l’apparitiondes molécules de type Prozac, au début des années 90 ? Ils semblent parés de toutes les vertus :
Peu d’effets secondaires prescription rapide par des généralistes, efficacité. Résultat leur marché est passé de 350 millions d’euros à 14 milliards d’euros aujourd’hui et près de 6 millions de français en consomment tous les jours, un record européen. L’épidémie pourrait sembler maîtrisée. Mais, si les antidépresseurs sont si efficaces, comment expliquer que le nombre de malades continue inexorablement d’augmenter ?
Envoyé Spécial révèle la face cachée de ce remède. Selon l’étude anglaise du professeur Kirsch, publiée en 2002, leur efficacité n’est pas prouvée mais, en plus, ils seraient addictifs et même dangereux, accroissant les risques de passages à l’acte violents. L’enquête pose également la question du rôle des industriels du médicament. Un rôle majeur puisque parmi les médecins qui ont participé à la dernière définition internationale de la dépression, 100% d’entre eux avaient des liens financiers avec les laboratoires pharmaceutiques. »ede ? Pour b
http://envoye-special.france2.fr/index-fr.php?page=reportage&id_rubrique=1421 aucoupDépression, questions sur une épidémie
Un reporthttp://envoye-special.france2.fr/ ux
http://www.lanutrition.fr/Un-antidépresseur-serait-à-l-origine-de-la-tuerie-de-Pouzauges-a-4493.html
En prenant ces traitements beaucoup de gens deviennent hostiles, agressifs, suicidaires,
Avec ces médicaments, comme avec les street drugs (cocaïne, crack), les gens n’arrivent plus à contrôler leurs impulsions
Pour me contacter :
Paris : 01 42 59 19 53 Province : 05 46 74 20 28 Mail : claudemarc.a@free.fr s financiers avec les laboratoires pharmaceutiques…ce sont les antidépresseurs. Depuis l’apparition des mo