On peut se demander ce qui peut bien faire obstacle à ce que tant de femmes pourvues de tant de charmes physiques et moraux ne trouvent pas l’homme qui leur convient ? Alors j’imagine d’abord que trop souvent ce sont d’abord non pas des « Femmes qui aiment trop » pour reprendre l’expression de Robin Nortwood dans son ouvrage éponyme, mais n’est-ce pas plutôt des Reines qui se comportent comme des princesses au bois dormant…. ? Et « Qui attendent trop » ….
Aussi je leur écrirai, à la manière de Kipling dans son fameux poème « Tu seras un homme mon fils. Si ….. » dans lequel il dit :
« Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir »
Et voilà que cela pour toi
Deviendra :
« Si tu peux voir une belle histoire t’échapper
Et repartir pour de plus beaux lendemains »
« Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre »
Et voilà que cela pour toi
Deviendra :
« Si tu peux garder une toujours aussi vive une flamme d’amour
Qui ne te consumes point
Et te sentant négligée
Ne point t’en laisser abîmée
En étant trop tentée de t’oublier
Mais pourtant décider de lutter ou partir
Avec Sagesse et bon sens.
Selon les circonstances »
« Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot »
Et voilà ce que cela pour toi
Deviendra :
« Si tu peux supporter d’avoir été incomprise
Sans attendre une reconnaissance
De qui ne peut pas la donner,
Sans y attacher trop d’importance.»
« Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi »
Et voilà ce que cela pour toi
Deviendra :
« Si tu peux rester reine sans être distante et hautaine
Si tu peux adapter tes paroles avec bienveillance
A ce qu’il peut en comprendre
Mais sans dépendre totalement
De ce qu’il en fait »
« Si tu sais méditer, observer et connaitre,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maitre,
Penser sans n’être qu’un penseur «
Et voilà ce que cela pour toi
Deviendra :
« Si tu peux tirer les leçons du passé
Sans devenir amère.
Si tu peux te baigner de tes rêves sans t’y noyer
Qu’ils soient un point de départ sans être un point d’arrivée »
« Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant »
Et voilà ce que cela pour toi
Deviendra :
« Si tu peux être ferme, sans être froide
Si tu peux aimer sans t’abîmer dans les renoncements »
Sans attendre
Dans les gouffres de la dépendance
« Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront »
Et voilà ce que cela pour toi
Deviendra :
« Si tu peux poursuivre tes rêves et les adapter
En changeant de lieu, d’espace si nécessaire »
« Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils. »
Et voilà ma fille ce que cela pour toi
Deviendra :
« Les hommes seront là partout
Avec pour toi l’opportunité de choisir celui qui te convient
De le décider sans attendre leur choix »
Et plus encore
Comme une fleur s’épanouit
Tu seras une femme, ma fille.
(Chaque jour davantage)
Rappelle-toi que de même qu’un homme a besoin d’une femme qui lui renvoie une image de sa virilité,
Une femme a besoin d’un homme qui distingue et protège la féminité qu’elle a déjà acquise par elle-même.
Et que chacun reconnaisse en l’autre le meilleur de soi, le bijou le trésor.